LE CHRISTIANISME-- Une révolution dans l'histoire des femmes

De toutes les religions et cultures, le christianisme élève la femme au plus haut niveau. Peu de gens sont conscients de l'image négative que l'on avait des femmes dans l'Antiquité.

Au 5ème siècle avant J.-C., le statut des femmes grecques était à peine au-dessus de celui des esclaves. Les femmes n’apprenaient ni à lire ni à écrire et ne recevaient aucune éducation. Elles n'avaient aucune liberté de mouvement et étaient généralement à la merci de leurs maris et des membres de la famille masculins.  

Le mariage n'était rien de plus qu'un contrat social, destiné à protéger les biens et assurer la continuité de la lignée d'une famille. Les femmes étaient traitées comme des objets à échanger et des servantes des désirs des hommes.

A l'époque de l'Ancien Testament, par rapport aux autres cultures de l'époque, les femmes juives jouissaient d'une grande liberté et d'une grande estime, et certaines jouèrent même un rôle important et décisif dans l'histoire d'Israël (Esther, Rachel, Rahab, Sarah…).

Mais à l’époque de Jésus, elles avaient perdu le statut dont elles jouissaient auparavant. La société juive était devenue entièrement dominée par les hommes et les femmes étaient considérées comme des êtres inférieurs ; elles ne recevaient aucune instruction et étaient confinées aux tâches domestiques.

D’ailleurs, les pharisiens et les autres chefs religieux de l'époque, qui priaient plusieurs fois par jour, remerciaient toujours Dieu, dans leurs prières, pour trois choses précises :

« Dieu, je Te remercie d’être un Juif et non un païen, d’être un homme libre et non un esclave, et enfin ... je Te remercie d’être un homme et NON pas une femme. »

Les femmes juives étaient privées de libertés élémentaires : lorsqu’une femme cessait d'être sous l'autorité de son père, elle passait sous la tutelle de son mari. Ainsi, un mari avait le droit de châtier physiquement sa femme ou même de la tuer, en cas de délit grave. Elles ne pouvaient pas témoigner au tribunal, car elles étaient considérées comme des témoins peu fiables.

Pourtant, deux femmes pieuses de cette époque furent choisies par Dieu et devinrent des modèles de fidélité et de vertu : Marie, la mère de Jésus, et Elisabeth, la mère de Jean-Baptiste.

L’arrivée de Jésus marqua le tournant dans l'histoire de la femme. Dans les Évangiles, l'attitude de Jésus envers les femmes était radicalement différente des coutumes de l'époque. Par ses enseignements et ses actions, Il rejeta les croyances et les coutumes qui mettaient les femmes sur un plan inférieur aux hommes.

Son interaction avec la Samaritaine, dans l'Evangile de Jean, en est un bon exemple. A cette époque, les Juifs n'avaient aucun contact avec les Samaritains, mais Jésus lui demanda de Lui donner à boire, alors qu’elle puisait de l’eau d’un puits. Il lui adressa aussi la parole en public, ce qui contrevenait à la loi religieuse juive en vertu de laquelle : « Celui qui parle avec une femme en public fait venir le malheur sur lui-même ».  Jésus enfreignit de nouveau cette règle lorsqu'Il entra dans la maison de Marie et Marthe, et enseigna à Marie des principes divins, car un autre enseignement rabbinique disait : "Que les paroles de la Loi soient brûlées plutôt qu'enseignées aux femmes". Il enfreignit ces deux lois à maintes reprises.  

Un autre exemple remarquable se trouve en Jean 8.1-11, lorsque les chefs religieux amenèrent à Jésus une femme surprise en flagrant délit d’adultère et Lui dirent : "Dans la Loi, Moïse nous a commandé de lapider ces femmes. Qu'est-ce que Tu en dis ?"  La femme était la seule accusée. Où était l'homme ? Aux yeux de Jésus, l'homme était aussi coupable que la femme. Il répondit donc : "Que celui d’entre vous qui est sans péché jette la première pierre contre elle." Ses accusateurs s'en allèrent donc tous, un par un, en commençant par les plus âgés. Appelant la femme, Jésus lui dit fermement : "Va, et ne pèche plus".

Après Sa résurrection, Jésus apparut en premier à des femmes et leur ordonna de dire aux autres disciples qu'Il était ressuscité.

Dans les Evangiles, nous voyons aussi que Jésus avait de la compassion pour les veuves. Il ressuscita d'entre les morts le fils d'une veuve, dénonça les chefs religieux qui profitaient d’elles financièrement, et félicita la pauvre veuve qui avait déposé deux petites pièces de monnaie dans le tronc du temple.

En dépit d’affirmations selon lesquelles le christianisme opprime les femmes, l’histoire révèle exactement le contraire. Les femmes étaient opprimées dans presque toutes les cultures avant l'avènement du christianisme. En conférant aux femmes un statut beaucoup plus élevé, la religion chrétienne a révolutionné leur condition.

Par exemple, grâce à la grande importance accordée au mariage, les femmes ont été épargnées d'une grande partie des abus et des mauvais traitements auxquels elles étaient habituées. La façon dont Jésus traitait les femmes contrastait avec les pratiques de la culture environnante. Aujourd'hui, les femmes ont des droits grâce aux valeurs que Jésus a incarnées.

Certes, quelques anomalies apparurent plus tard dans l'histoire de l'Eglise, lorsque des points de vue misogynes et anti-féminins refirent surface. Mais de telles aberrations ne doivent pas nous faire perdre de vue que le christianisme a véritablement révolutionné et élevé le statut de la femme.